Leticia
la cajita de fosforos. la boite d'allumettes.
En Leticia , hay una leyenda . El que toma agua del río amazonas, ya nunca se va. Seguido la gente por acá nos dice que es verdad. Que en esta ciudad uno se queda atrapado. Que si podemos, nos vayamos. Porque sino acá uno se queda. Llegamos a Leticia hace 17 días, venimos a comer un pescado, a pasar dos horas por la ciudad colombiana, antes de irnos para Brasil ( que queda justo ahí) , y tomarnos un barco. Pero nos agaro una lluvia torrencial, de esas lluvias que inundan las calles, y los pensamientos, que llenan el aire de agua y de peces, e impide a uno moverse. Asi nos quedamos, atontados, mirando la lluvia caer. Y cuando paró, habíamos perdido el barco. Cuantas cosas pasaron desde entonces, cuando uno lo piensa, todo tendía a no dejarnos ir de acá. Y acá estamos. Ya contentos, puès Leticia es una ciudad hermosa, no hay porque luchar para escaparse de ella. Leticia se encuentra en el corazón del amazonas, está rodeada de selva y ríos. Nos explicaba un amigo , apuntando el centro de una cajita de fosforos, "mira, uno está en el centro de la amazonía, todas las fuerzas y las energías de la selva convergen aqui, te envuelven y te atrapan." Como puede uno desafiar tal fuerza. Para llegar a Leticia, o para irse de Leticia, solo hay dos posibilidades. Un barco. O el avión, el cuál va a Bogota y es excesivamente caro. Del puerto de Leticia, casi ningún barco sale, y los que salen uno los pierde. Desde este pueblo, caminando a penas unos kilometros, uno se puede meter a la selva amazónica. Muchísimas comunidades indigenas viven por ahí, entre ellas los Ticunas, los Huitotos, los nukaks, yaguas, tucanos, camsás e ingas. Para llegar a esas comunidades, uno tiene que meterse por la selva, a seguir pequeñas trochas ( caminitos) , o también se llega a algunas de esas comunidades en peke peke por los ríos, Amazonas, o Putumayu. Acá estamos, en el corazón de la Amazonía, escuchandolo latir por las noches, entre los silbidos de los pájaros, los gritos de los monos, los susuros de los grillos, los cantos de las ranas, los ritmos de las lluvias encontrandose con las palmas...
A Leticia, il y a une légende. Celui qui boit de l'eau du fleuve Amazonas, ne s'en va plus jamais. Souvent les gens d'ici nous disent que c'est vrai. Que dans cette ville on reste attrapé. Que si on peut, que nous partions. Parceque sinon içi l'on reste. Nous sommes arrivés à Leticia il y a 17 jours, nous sommes venus manger un poisson, passer deux heures dans la ville colombienne, avant de partir pour le Brésil ( qui est juste là) , et prendre un bateau. Mais une pluie torrentielle nous pris, de ces pluies qui innondent les rues, et les pensées, qui emplissent l'air d'eau et de poissons, et nous empêche de bouger. Ainsi nous sommes restés, ahuris, regardant la pluie tomber. Et lorsqu'elle cessa, nous avions perdu le bateau. Combien de choses se sont passées depuis, quand on y pense, tout tendait à ne pas nous laisser partir d'ici. Et nous sommes ici. Contents, Leticia est une ville trés belle, il n'y a pas de raison de lutter pour se sauver d'elle. Leticia se trouve au coeur de l'Amazonie, elle est entourée de selva et de fleuves. Un ami nous explique, nous montrons le centre d'une boie d'allumettes, " regarde, on se trouve au centre de l'Amazonie, toutes les forces et les énergies de la selva convergent ici, t'entourent et t'attrapent. " Comment peut on defier telle force. Pour arriver à Leticia, ou pour partir de Leticia, il y a seulement deux possibilités. Un bateau. Ou l'avion, qui va à Bogota et est excessivement cher. Du port de Leticia , presque aucun bateau ne sort et ceux qui sortent se perdent. Depuis cette ville, en marchant à peine quelques kilomètres, on peut se mettre dans la forêt amazonienne. Beaucoup de comunautés indigènes vivent par là, entre elles les Ticunas, les Huitotos, les nukaks, yaguas, tucanos, camsás et ingas. Pour arriver à ces communautés, l'on doit se mettre à la selva, et suivre des petits chemins, ou on arrive aussi à certaines communautés par les fleuves, Amazonas ou Putumayu. Nous sommes ici, dans le coeur de l'Amazonie, et nous l'ecoutons battre la nuit, entre le sifflement des oiseaux, le cris des singes, le chuchotement des grillons, le chant des grenouilles, le rithme de la pluie se rencontrant avec les feuilles...
