A nutrir los dioses / A nourrir les Dieux

Publié le par anna.diego

     Los dioses hicieron al hombre para que él los nutra y los venere, dice el Popol Vuh*. Parece que no se olvidaron, y entre las cruces católicas, los celulares japoneses, los jeans americanos, el cerro de Pascual Abaj se llena de humo del incienso y de las voces de los “Ad-Ij” (guiadores). Sobre un piso verde de las hojas de pino, se consumen fuegos de velas, chocolates, huevos, azúcar, galletas, pan, caramelos, incienso, y los pétalos de rosas rosas y blancas que rodean al fuego se van marchitando poco a poco. En un fuego tiraron falsos billetes. Nos recordó las “coas”, rituales de Bolivia, esos fuegos de inciensos que hacìan cada primer viernes de mes para bendecir la casa y el negocio. Y como en muchas ceremonias de las distintas etnias que conocimos usan el tabaco que fuman y queman. En el murmullo continuo en lengua Quiché, el nombre de Pascual Abaj vuelve seguido, mezclado al de Jesús, y de Dios. Y la piedra venerada donde todavía se adivina el grabado de un rostro, recibe bebidas y licores, comidas, pétalos y velas. El humo blanco y negro llena el espacio, el bosque de pino, el aire, y rápidamente sube y sube, llevandoles a los dioses sus comidas.  

*El Pop Vuh es un libro sobre los origenes del pueblo Quiche, escrito en lengua Quiche en el siglo XV. 

fotos-diegoyanna.jpg



     Les dieux ont fait l’homme pour que celui-ci l’alimente, dit le Popol Vuh*. Il semblerait qu’ils n’ont pas oublié, et entre les croix catholiques, les portable japonais, les jeans américains, la colline du Pascual Abaj s’emplie de la fumée de l’encens et des voix des “ Ad-Ij” ( guides). Sur un sol vert de feuilles de pins, se consumment des feux de bougies, chocolats, oeufs, sucre, gateaux, pains, bombons, encens, et les pétales de roses roses et blancs qui entourent le feu, se fanent peu à peu. Dans un feu ils jettèrent des faux billets. Ca nous rappela les “ coas”, rituels en Bolivia, ces feux d’encens qu’ils faisaient les premiers vendredi de chaque mois pour benir la maison et le magasin. Et comme dans beaucoup de cérémonies des diferentes etnies que nous avons connues, ils utilisent le tabac qu’ils fument et brûlent. Dans le murmure continu en langue Quiche, le nom de Pascual Abaj revient souvent, mélangé à celui de Jesús et de Dieu. Et la Pierre vénérée où on devine encore la gravure d’un visage, reçoit boissons et liceurs, repas, pétales et bougies. La fumée blanche et noire remplie l’espace, le bois de pins, l’air, et rapidement monte et monte, amenant aux Dieux leur repas.

* Le Pop Vuh est un libre sur les origines du peuple Quiche, écrit en langue Quiche au XVèm siècle.

Publié dans Guatemala

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article